by Nassim

octobre 17, 2019

Haydée, Haydée, Haydée…

J’ai découvert Haydée Bouscasse de l’excellent Blog Travelplugin il y a 2 ou 3 ans par hasard.

A l’époque, j’avais trouvé un article sympa qui m’avais aidé à avancer sur ma création d’entreprise.

Et puis je me suis intéressé à son parcours.

Et j’ai été impressionné !

J’ai également relevé pas mal de points communs avec … mon propre parcours:)

Elle aussi a fui le monde des entreprises ou elle n’y trouvait plus sa place.

Pas cool tous les jours de faire du contrôle de gestion 🙂

Et du coup …

Elle plaque tout pour se lancer sur le web… avec ce succès.

Vous souhaitez donc réussir en Blogging ? 

Faire de l'affiliation ou vendre vos infoproduits?

Inscrivez-vous, et vous recevrez des informations de qualité pour vous aider à réussir votre projet

Et je me suis dit…

Celle-là, je la veux sur mon blog 🙂

Et c’est ainsi qu’est née l’interview que je vous livre aujourd’hui.

Vous allez vous ré-ga-ler !

Ce que vous devez lire chez Haydée: 

  • Mieux se vendre en freelance grâce à une niche de marché rentable
  • Micro-entreprise : enfer ou opportunité ? La réalité sans filtre
  • Les plus grands challenges de l’entrepreneur débutant au lancement de son activité

Découvrez l’interview d’Haydée

Fin du suspense. Je vous livre l’interview.

1. En un paragraphe, qui es-tu Haydée ?

Je suis Haydée Bouscasse, formatrice en ligne et copywriter. Nomade digitale depuis 6 ans, je parcours le monde avec Tony, mon compagnon de vie et de business, tout en travaillant sur internet.

Sur mon blog Travelplugin, nous publions des guides et des articles pratiques pour lancer son business et devenir indépendant. Toujours avec humour et une pointe de lifestyle nomade.

Ce qui me définit le mieux ? L’anticonformiste.

Remettre en question l’indiscutable, enseigner toutes ces notions contre-intuitives qui peuvent faire avancer n’importe qui dans l’entrepreneuriat comme dans sa vie.

Un exemple ?

Lors d’un entretien d’embauche important, combien sommes-nous à penser qu’il faut brosser les recruteurs dans le sens du poil et s’étaler comme des carpettes devant leur position « dominante » ? Alors que nous sommes dans un rapport d’égal à égal ! Si nous sommes réellement bons dans ce que nous faisons, nous ne devons pas avoir peur de faire valoir nos conditions.

Agir ainsi m’a permis d’obtenir des postes convoités avec des salaires plus que confortables.

C’est le même principe avec tes clients : si tu es capable de résoudre leurs problèmes ou de combler leurs besoins, tu ne dois pas avoir peur de valoriser ton point de vue (avec bienveillance, évidemment) et de fixer le tarif que tu vaux vraiment.

Au-delà des stratégies que j’enseigne, voilà le genre de notions psychologiques qui influencent mes articles et mes cours en ligne. Tout n’est que psychologie.

Aussi, je ne mâche pas mes mots, ce qui fait parfois grincer des dents. Mais ce trait de caractère m’a valu bien plus d’expériences enrichissantes que de déboires. Et surtout, cela a orienté ma vie vers des chemins (parfois improbables) que je ne regrette pas.

La société « moderne » a ancré en chacun de nous tout un tas des croyances limitantes qu’il faut savoir remettre en cause pour avancer et se construire.

Les exemples ne manquent pas, mais je m’éloigne du sujet… Et je crois que j’ai dépassé le paragraphe. 🙂

2. Pourquoi t’être lancée sur le web ?

Pour engranger des millions sans rien foutre ! Haha !

Je déconne bien sûr. Mais ce cliché a la peau dure encore aujourd’hui.

Au risque d’en décevoir plus d’un, les gros revenus passifs sur internet sont rares et demandent toujours un énorme travail en amont.

Mais pour ma part, mes motivations principales étaient autres que pécuniaires :

  • Un besoin d’indépendance totale.

J’avais beau bien gagner ma vie dans les grosses boîtes, je ne m’y épanouissais pas. Elles n’ont jamais réussi à me formater pour que j’adhère à leurs dogmes.

Je pourrais disserter longtemps là-dessus, mais le plus simple est de lire ma page A Propos pour bien comprendre.

Bref, je voulais mon indépendance professionnelle et, lorsque j’ai débuté, internet était un eldorado encore en friche qui me faisait de l’œil.

  • Une envie de m’immerger dans d’autres cultures, d’expérimenter d’autres modes de vie.

Chose impossible à faire lorsqu’on est salarié ou que l’on travaille en local… obligés de nous contenter de « courts » voyages touristiques. À moins de prendre une année sabbatique ou de devenir nomade digital.

C’est cette dernière option que j’ai choisie.

À 22 ans, je suis partie vivre en Espagne sur un coup de tête, sans plan défini, sans connaître la langue, et avec 14 000 francs en poche (2 750 €). J’y suis restée 1 an. Cela m’a beaucoup appris et a forgé mon envie.

Bien plus tard, j’ai habité 6 mois en Argentine tout en travaillant à distance comme rédactrice et webmaster pour le site du chef étoilé Joël Robuchon. Mon premier déclic vers le nomadisme numérique.

Aujourd’hui, je vis 3 mois, 6 mois ou un an dans un pays différent.

Ajoute à cela…

  • Une prédisposition et de bonnes compétences pour travailler sur internet.

Mon site existait déjà et j’ai passé de longs mois à me former à ce que l’on appelle aujourd’hui l’Inbound Marketing.

Je m’en suis servie pour faire monter mon blog et me constituer une liste d’abonnés. Sauf qu’à l’époque, je ne savais pas trop ce que j’allais bien pouvoir faire de cette liste… Ma ligne éditoriale était axée sur le voyage et ne collait pas vraiment avec mes compétences de freelance.

Mon blog n’était pas monétisé, mais je savais qu’il disposait d’un potentiel pour gagner un revenu complémentaire à mon activité de rédactrice/webmaster.

Alors, pourquoi ne pas lier les deux ?

Pour résumer, je n’ai pas lancé mon business sur internet par appât du gain, mais pour vivre la vie qui me convient, sans plus de prétentions.

3. Revenons à ton blog, c’est quoi le concept  aujourd’hui ?

Simple. Mon blog foisonne d’informations gratuites pour apprendre à lancer son business jusqu’à devenir totalement indépendant.

Au départ, je parlais un peu de tout, vente de produits, lean start-up, freelancing, SEO, réseaux sociaux, nomadisme digital… Autant dire que ce n’était pas très niché.

Puis j’ai suivi plusieurs formations anglo-saxonnes pour en apprendre davantage à propos de l’entrepreneuriat sur internet. Les Américains ont toujours 5 ans d’avance minimum sur nous.

Je me souviens encore de ma réaction à l’une des premières leçons de la formation de Danny Iny pour créer un cours en ligne. En gros, cela disait :

« Sonde ta liste d’abonnés pour savoir ce qu’ils souhaitent. Identifie la réponse qui revient le plus souvent et crée un produit pilote en fonction. »

Je me suis sentie bête de ne pas y avoir pensé avant par moi-même…

Et je l’ai fait.

La réponse n°1 fut :

« Je veux gagner un complément de revenu en parallèle de mon job, mais je ne sais pas par où commencer. »

Et comme vendre ses services en utilisant ses compétences existantes est ce qu’il y a de plus simple, de plus rapide et de moins onéreux pour les débutants, nous avons recadré notre ligne éditoriale sur ce sujet et lancé notre cours 1k1mois.

4. Comment expliques-tu son succès ?

Soyons pragmatiques, c’est avant tout la mise en place d’une stratégie :

  • Définir des objectifs mesurables.
  • Identifier clairement sa niche (son client idéal, ses problèmes et besoins les plus urgents, ses douleurs…).
  • Élaborer une ligne éditoriale qui répond aux problématiques de son audience.

Bien sûr, cela ne va pas sans la partie technique :

  • Un site propre et fonctionnel (que je préfère épuré).
  • Les bons outils marketing. Pour ma part, c’est Leadpages, Drip et Webinarjam.

Ensuite, il faut prouver son expertise et générer la confiance :

  • Créer des articles de fond qui apportent toujours un maximum de valeur.
  • Mettre à disposition beaucoup de ressources gratuites utiles.
  • Faire preuve d’une authenticité sans faille.
  • Toujours répondre rapidement aux mails de ses lecteurs.

Et bien sûr, beaucoup de travail, de persévérance, ainsi qu’une remise en question perpétuelle.

5. Mouille-toi, qu’est-ce que tu as de plus que les autres ?

Ah ! Question piège. Car ce qui nous vient en tête est rarement exclusif à notre cas.

Je dirais 3 choses :

  1. Mon franc parlé, qui va de pair avec l’authenticité.

Je ne raconte pas de conneries à mes lecteurs en leur faisant croire que tout est facile, qu’ils deviendront riches du jour au lendemain, ou qu’ils vivront la vie rêvée grâce à une formule magique. Je leur dis la vérité crue tout en leur donnant des armes pour raccourcir le chemin vers leur réussite personnelle.

Et je casse une partie des « évidences » vendue par la révolution numérique. Comme la déification de la startup nation, les bienfaits de l’ubérisation ou du webmarketing vendeur de pelles.

Cela ne plait pas forcément à tout le monde. Mais là n’est pas mon objectif. Je préfère être en phase avec une minorité qui ne veut pas être dupe et qui est prête à se bouger plutôt que de plaire à la majorité en vendant du rêve.

  1. Je ne me prends pas trop au sérieux.

Bon… ça ne se voit peut-être pas toujours là.

Mais j’essaye autant que possible d’amuser mes lecteurs. Le business peut être très chiant s’il est enseigné de manière conventionnelle. Alors, j’essaye d’être le professeur que j’aurais aimé avoir à mes débuts.

  1. Je donne beaucoup !

90 % de mon contenu est accessible gratuitement : articles, guides, PDF, exercices, etc.

Le meilleur exemple est notre cours gratuit pour trouver son idée de business profitable. Au départ nous pensions le vendre 200 € et puis, nous nous sommes dit : « non ! », nos lecteurs fidèles méritent d’y accéder sans payer.

Peut-être que certains me diront :

« Hey ! Mais moi aussi je fais tout ça ! »

Eh bien félicitations ! Continue ainsi. 🙂

6. Comment fais-tu pour monétiser ton blog ? Quelles sont tes sources de revenus ?

Mes sources de revenus sont doubles :

  1. Je vends mes services de copywriter aux entreprises innovantes qui ont (ou veulent) une présence en ligne.

 

Celles qui savent qu’une page de vente qui convertit accompagnée d’une campagne d’emails percutants sont incontournables pour faire décoller leurs ventes.

Je cible également les agences de création de site et de webdesign qui souhaitent proposer une stratégie de contenus solide à leurs clients en complément de leurs prestations.

  1. Une à deux fois par an, j’ouvre les portes de mon cours en ligne 1k1mois. J’y enseigne comment penser, préparer, lancer et pérenniser son activité en freelance en parallèle de son travail.

Une formation sur 7 semaines que nous avons mis 1 an et demi à créer et à améliorer avec un groupe de bêta-testeurs. Et qui a fait ses preuves avec de nombreux étudiants. Ce sont les mieux placés pour en parler.

Pourquoi je ne donne pas accès à mon cours tout au long de l’année ?

Parce que je tiens à accompagner chacun de mes étudiants à fond. À les garder motivés, à les orienter et à leur faire prendre les bonnes décisions tout au long de leur parcours entrepreneurial. Jusqu’à ce qu’ils puissent voler de leurs propres ailes.

Cela demande un énorme investissement personnel et une disponibilité sans failles que je ne pourrais pas assumer en multipliant les lancements. Je privilégie donc la qualité à la quantité.

Quant à mon blog, je ne le monétise pratiquement pas.

Bien sûr, il me sert à communiquer sur mes cours. Mais mes articles sont avant tout éducatifs et donnent les clés principales à ceux qui souhaitent s’émanciper par eux-mêmes. Et s’ils veulent aller plus loin, ils rejoignent ma formation.

Autrement, sur mon blog :

  • Tu ne trouveras aucune publicité ni article sponsorisé. Je tiens à rester totalement indépendante et maîtresse de mon site.
  • Je propose très peu de liens d’affiliation. Les derniers datent de plusieurs années.
  • Je fais assez peu de partenariats. Pas que cela me dérange… mais je sélectionne scrupuleusement mes partenaires en fonction de ce je juge vraiment bénéfique pour mes lecteurs.

Enfin, nous venons de terminer la création d’un livre de 600 pages sur la micro-entreprise que nous mettrons en vente fin 2019.

Mais pour être franche, la vente d’un ebook, aussi génial soit il n’est pas ce qui rapporte le plus. Surtout par rapport au travail que cela implique. Cela sert avant tout à asseoir son expertise.

7. Comment fais-tu pour avoir du trafic et trouver des clients ?

Mon trafic vient de mes articles de fond, d’un référencement naturel correct et de ma liste d’abonnés. Tout simplement.

Étant donné que le « reach » (la portée) naturel des posts de réseaux sociaux a chuté drastiquement au fil des ans, il y a bien longtemps que j’ai laissé ce vecteur de côté.

Les grandes plateformes du web nous octroient une visibilité de moins en moins significative, sauf si nous les payons grassement. Bref, elles deviennent de plus en plus gourmandes…

Pub Facebook, Google Ads, etc. Je n’ai pas très envie de cautionner ce système.

Mais honnêtement, je ne me soucie plus vraiment de générer un maximum de trafic comme à mes débuts. Car il vaut mieux avoir un nombre de visiteurs « modeste » et en convertir un maximum en abonnés plutôt que l’inverse.

En freelance, je vais chercher mes clients en direct. J’analyse le contenu de leur site internet, leurs services, leurs produits, et je détecte leurs problèmes ou besoins les plus urgents. Puis je les contacte pour leur proposer mon aide de manière proactive.

Le bouche-à-oreille et les recommandations font le reste.

Mais j’ai quand même créé un site dédié à mon activité de copywriter pour la forme : chevrechaud.com

8. À quoi ressemble une journée type ?

J’avoue que je n’ai pas vraiment de journée type. Je peux travailler 12 heures par jour pendant une semaine et 3 heures par jour la semaine suivante. Tout dépend des objectifs que je me fixe.

D’autant plus qu’il est difficile de garder la même routine lorsque tu es nomade digital. Et puis, quand tu découvres un nouveau pays ou une nouvelle ville, la tentation de flâner dans cet environnement tout neuf est trop forte pour bosser les premiers jours.

Mais quel que soit l’endroit où je pose mes valises, j’organise mon temps ainsi :

  • Footing le matin (en été) ou en fin d’après-midi (en hiver).
  • Dans la matinée, je m’occupe du travail qui demande le plus de créativité, comme la rédaction.
  • Ensuite, je gère les petites tâches récurrentes, comme le traitement de mes mails (réponse à mes lecteurs et démarchage).
  • Et plus tard dans la journée, je finis par le boulot qui demande le moins de cerveau. Généralement, tout ce qui a trait à la technique et que je peux faire les yeux fermés.

Après, tout dépend des rendez-vous que j’ai sur Skype avec mes clients en fonction du pays où je me trouve. Décalage horaire oblige. Mais également du climat. Par exemple, s’il fait très chaud, j’organise mon temps libre sur les créneaux les plus frais, donc très tôt le matin.

9. Quels conseils donnerais-tu à une personne qui se lance ?

Contrairement à ceux qui suggèrent aux freelances débutants d’alimenter un blog et des pages pros sur les principaux réseaux sociaux pour se faire connaître, je conseille de laisser ça de côté au départ.

Voilà encore une chose très contre-intuitive.

Je reçois souvent un mail de lecteur qui me dit :

« Je créé mon blog et mes pages pros, je poste régulièrement, mais je n’ai aucun client… je ne comprends pas. »

Simple : lorsque tu débutes, ce travail extrêmement chronophage comporte deux risques majeurs :

  • Passer des centaines d’heures à bosser sans obtenir de résultats concrets. C’est-à-dire générer tes premiers clients.
  • Effectuer tout ce boulot pour rien si ton activité n’est finalement pas rentable.

Tant que tu n’as pas validé ton activité avec des clients payants, si tu passes ton temps là-dessus, tu ne fais que « jouer au business ».

Car un blog ou une page pro ne sont pas des business, mais des moyens de communication.

Tout comme nomade digital n’est pas un business, mais un lifestyle… Tu ne vas pas passer un temps fou à vendre tes affaires, gérer ton sac à dos, préparer tes itinéraires et prévoir tes points de chute avant d’avoir testé la viabilité de l’activité qui te permettra financer ton mode de vie… ou tu finiras par faire la manche au bord d’une plage de Thaïlande. Oui, oui ! J’en ai vu passer par ce stade lorsque j’y étais.

Bref, tu ne dois pas mettre la charrue avant les bœufs.

C’est pourquoi j’enseigne des méthodes beaucoup plus directes qui permettent aux débutants d’écarter toutes ces actions chronophages et inutiles (au départ) pour se concentrer sur celles qui importent vraiment afin de gagner leurs premiers revenus rapidement.

10. Ta plus grosse erreur sur le web ?

Aaah… s’il n’y en avait eu qu’une…

Pour le coup, je renvoie tes lecteurs vers notre article : 20 erreurs mortelles au démarrage de votre business en ligne (et comment y remédier)

Sur les 20 abordées, j’en ai fait 5.

Mais notre plus grosse erreur fut sûrement d’attendre trop longtemps pour lancer notre premier cours.

Nous voulions que tout soit parfait, sous contrôle. Et pendant presque 2 ans, nous n’avons fait que produire du contenu gratuit sans jamais rien vendre.

Quand je te disais qu’un blog est très chronophage, je sais de quoi je parle ! Nous avions beau être 2 à travailler dessus, nous ne trouvions pas le temps de créer un produit tout en alimentant notre blog régulièrement et en écrivant pour nos clients.

Aujourd’hui, c’est plutôt l’inverse, nous n’écrivons pas assez d’articles à notre goût, trop occupés par nos prestations en freelance et nos étudiants.

Cela va de pair avec une autre erreur que nous avons faite : ne pas déléguer.

Nous avons pourtant tenté le coup plusieurs fois. Mais nous avons essuyé déception sur déception avec nos prestataires… Lorsqu’on est exigeant avec soi-même et ses étudiants, difficile de ne pas l’être avec les freelances que l’on embauche.

11. Apprends-nous un truc sur toi que personne sur le web ne connaît

Tu veux un scoop ? OK Nassim :

Je suis punk.

Attention ! Quand on entend le mot « punk », on pense tout de suite aux crêtes, aux Doc Martens, aux jupes à carreaux, à la bière et aux Bérurier Noir.

Lorsque je dis que je suis punk, je ne parle pas des expressions esthétiques et artistiques de la culture punk, mais de la philosophie et de l’éthique qui caractérisent cette contre-culture : solidarité, égalitarisme, lutte contre les discriminations, « do it yourself », autogestion, autonomie, anticonformisme, anti-autoritarisme…

Toutes ces valeurs me sont chères et je tente de les respecter au maximum.

L’anticapitalisme en fait également partie. Je suis très loin d’être pro-capitaliste, mais comme je parle de business, certains nous reprocheront toujours de cautionner le Système. Je préfère donc mettre un bémol sur ce mot en disant que l’on ne peut pas être un punk parfait… Bien que l’on puisse faire du business sans être pour autant un « salaud de capitaliste ».

Grand débat en perspective. 🙂

12. Quels sont les articles de ton blog dont tu es la plus fière ?

Choix difficile…

Car chacun de nos articles nous a pris un temps fou à rédiger. Sans compter la recherche de photos et la création des illustrations.

Celui que je mettrais le plus en avant serait :

Les étapes pour lancer ton business en freelance tout en travaillant à temps complet

5500 mots pour présenter « succinctement » la méthode de notre formation 1k1mois (valable également pour les freelances qui ne parviennent pas à décoller… ou pour les sans-emploi).

Et si l’on s’en tient à la partie freelancing :

Comment découvrir tes forces en tant qu’entrepreneur (+cahier d’exercices en 8 étapes)

Les plus grands challenges de l’entrepreneur débutant au lancement de son activité

Comment travailler gratuitement pour obtenir ses premiers clients rêvés (et faire décoller son business)

Les 13 meilleurs conseils pour travailler efficacement de chez soi ou de l’étranger

Enfin, pour mon coup de cœur et le succès qu’il a eu à l’époque :

13 excellentes raisons de quitter son job

Sachant qu’il est toujours autant d’actualité.

13. Quels sont tes blogs préférés ?

Ah, là, je tiens à m’excuser à l’avance pour ceux qui ne lisent pas l’anglais, mais mes lectures sont exclusivement anglo-saxonnes.

Social Trigger de Dereck Halpern pour lancer et marqueter son business.

J’adore son état d’esprit et sa façon de communiquer. Malheureusement, il a récemment stoppé son blog et ses formations pour se consacrer uniquement à la vente d’un produit.

Mirasse de Danny Iny en ce qui concerne la création de cours en ligne.

Mais avant de se spécialiser dans ce domaine, Danny a abordé tout ce qui touche au business en ligne et à la niche. J’ai toujours aimé l’utilité de son contenu et son professionnalisme.

Write To Done de Mary Jaksch pour la partie copywriting.

Des articles de qualité qui m’ont beaucoup apporté pour compléter les formations que j’ai suivies et m’inspirer. L’avantage est que le site est participatif. Il regroupe donc beaucoup d’auteurs de tous horizons.

Pjrvs de Paul Jarvis pour la partie freelancing.

Paul Jarvis est un designer très anticonformiste. Son cours en ligne Creative Class n’est pas le meilleur achat que j’ai pu faire concernant le freelancing, mais je reste une inconditionnelle de sa manière d’aborder le business.

The oatmeal de Matthew Inman pour le plaisir de ses articles illustrés et son esprit caustique (on adore !).

14. Quels sont les livres qui ont eu le plus d’impact sur toi ?

Je ne donnerai que le dernier en date : Company of One : Why staying small is the next big thing for business (Paul Jarvis)

Car il résume à lui seul le business comme je le conçois, à l’image de ces deux citations à la fin de son livre :

“Enough is the antithesis of growth. Enough is the true north of building a company of one, and the opposite of the current paradigm promoting entrepreneurship, growth-hacking, and a startup culture.”

Traduction : « Suffisamment », c’est l’antithèse de la croissance. « Suffisamment », c’est la vraie clé de la construction d’un business en solo et le contraire du paradigme actuel de la promotion de l’entrepreneuriat, du growth-hacking et de la culture startup.  »

“Business success does not lie in growing something quickly and massively, but rather in building something that’s both remarkable and resilient over the long term.”

Traduction : Le succès d’un business ne réside pas dans une croissance rapide et massive, mais dans la construction de quelque chose de remarquable et de résiliant sur le long terme.

Voilà qui satisfait pleinement mon côté punk.

15. Ton mot de la fin ?

À celui qui rêve de se lancer dans l’entrepreneuriat, mais pense que c’est trop difficile, voire inaccessible, je lui dirais : fais un premier pas – aussi petit soit-il – pour gagner une première victoire.

Ton objectif n’est pas de tout déchirer du jour au lendemain, mais d’avancer de petites victoires en petites victoires :

  • Une mise à niveau de tes compétences
  • Un bon contact dans ton domaine d’activité
  • La construction de ta première offre solide
  • Un premier client
  • Une recommandation, etc.

Parce que si ton objectif est trop grand, tu ne pourras tout simplement pas l’appréhender.

C’est ce que l’on appelle l’effet olympique.

Si je te demandais :

« Comment ferais-tu pour devenir coureur olympique ? »

Tu me regarderais avec de grands yeux et tu me dirais sûrement :

« Je ne pourrai jamais le devenir… Je n’ai pas la bonne morphologie… Je n’ai pas fait de sport depuis 10 ans… »

C’est un peu comme si je te demandais comment faire pour aller sur la lune…

Mais si je te demandais plutôt :

« Comment ferais-tu pour courir 2 fois plus longtemps ? »

Tu me dirais :

« Avec un peu d’entrainement, je pense que je pourrais. »

Effectivement, tu le pourrais, en commençant par courir 2 à 3 fois par semaine.

Et après un certain temps, tu pourrais envisager une première compétition. Pour, à terme, devenir cet athlète olympique.

Tu auras réussi en commençant « petit », en passant par de petites étapes, une à la fois, sans jamais te démotiver. Parce qu’à chaque étape, tu auras parfaitement imaginé pouvoir atteindre l’objectif que tu t’étais fixé.

C’est exactement le même principe lorsque tu te lances dans l’entrepreneuriat.

Certes, il te faudra lutter.

Mais l’homme est génétiquement programmé pour lutter et s’épanouir dans ses luttes.

Dans l’idéal occidental, l’oisiveté est vendue comme une finalité alors que l’on sait aujourd’hui que des millions de personnes perdent des années d’espérance de vie en « profitant » de ne rien faire… ou en se laissant aller dans leur vie toute tracée. Sans prise de risque ni difficulté.

Ce goût de l’effort (et la satisfaction personnelle que nous en tirons), beaucoup d’entre nous les ont perdus dans notre société actuelle. Et on ne les recouvre pas en s’obligeant à réaliser des tâches titanesques dès le départ.

Il faut donc trouver le juste équilibre dans tes actions :

  • Pas trop faciles pour être certain de progresser.
  • Pas trop difficiles pour ne pas te démotiver au risque d’abandonner.

Voilà encore une notion psychologique que j’intègre à mon programme pour faire avancer mes étudiants.

Raison pour laquelle beaucoup d’entre eux me disent qu’au-delà de leur enseigner le business, je les aide à se développer personnellement.

About the author

Vous souhaitez travailler de chez vous ? Avoir un complément de revenu ou avoir votre affaire ? Ce site est la pour vous aider à y arriver. Comment ? Avec des informations pratiques et de qualité.  Je suis Nassim, 36 ans, marié, deux enfants et ... je travaille de chez moi à temps plein sur différents sites web (plus de détails me concernant ici). Si vous avez envie de discuter de votre projet, n'hésitez pas à me contacter.

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